Poème Assise à la table d'à côté, par Casiope Créations

“Assise à la table d’à côté”

Poème Assise à la table d’à côté. La sensualité des bijoux.

Petits joyaux à vos oreilles, qui volètent dans le vent. Pour la petite anecdote, les boucles d’oreilles sont les premiers bijoux que j’ai réalisés à mes débuts. Il fut en effet un temps où je ne me connaissais pas encore la passion de la peinture à la main. A cette époque, j’assemblais perles, apprêts et breloques, mais déjà dans un esprit très coloré. Pour connaître toute l’histoire des mes débuts, rendez-vous sur la page “Qui sommes-nous ?“.

Des boucles d’oreilles donc. Ce que j’aime dans ce bijou, c’est leur petit balancement autonome. Comme une prolongation de nos mouvements, mais avec une petite subtilité qui leur est propre. C’est le bijou porté le plus proche du visage. Sur le visage même en fait. Celui que l’on aperçoit dans sa vision périphérique lorsque l’on regarde une personne dans les yeux. Discrètes ou imposantes, sobres ou colorées, courtes ou pendantes, elles habillent le visage presque autant qu’une coupe de cheveux.

Voici mon poème

Assise à la table d’à côté,
Absorbée dans une discussion futile,
Vous ne semblez pas remarquer,
Mes regards perçants et subtils.

Mes yeux d’abord s’égarent
Sur vos lèvres fines,
Encore humides du nectar,
De quelque boisson anodine.

Puis j’observe votre visage,
Énigme ; à la fois grave et enjoué,
Avant de glisser à votre corsage,
Un coup d’oeil éhonté.

Un souffle de vent s’engouffre dans vos cheveux,
L’une de vos mèches sensiblement volette,
Laissant apparaître le temps d’un aveu,
Le bijou qui ce matin vous apprête.

Balanciers à vos oreilles,
Boucles qui se prélassent envers et contre tout,
Irisant votre peau de reflets vermeils,
Je suis presque jaloux de ne pouvoir comme elles,
Respirer l’odeur de votre cou.

Si vous avez aimé le poème Assise à la table d’à côté, découvrez-en d’autres sur ma page Blog.

Suivez-nous et partagez ceci :

Share your thoughts

Ce contenu est protégé, vous ne pouvez pas le copier